Quand on est un sportif de haut niveau ou un sportif qui, même sans avoir un haut niveau est suffisamment passionné à la recherche de progrès, on peut être à la recherche d’un régime alimentaire spécifique de manière à améliorer ses performances. C’est le cas de nombreux sportifs, mais aussi de personnes qui souhaitent faire un régime et perdre du poids par le biais d’un programme incluant du sport.
Sur nutritionniste du sport, votre site spécialiste en la matière, nous allons tenter de répondre à une question aujourd’hui qui est de savoir s’il est possible de manger de la charcuterie quand on suit un régime sportif. Une question que se posent de nombreuses personnes et de nombreux sportifs au même titre que pour le fromage puisque les charcuteries et les fromages sont souvent des produits très appréciés, de fait très souvent utilisés dans les repas de famille et / ou conviviaux. Une question à laquelle nous allons répondre sous plusieurs prismes.
Notez que nous n’allons faire ici que donner des bribes d’informations sur certains aspects et que rien de ce que vous allez pouvoir lire ci-dessous ne doit ni contredire ni éviter d’entendre ce qu’une consultation chez un(e) spécialiste de la santé et de la nutrition du sport ou autre vous indiquerait dans le cadre d’un entretien individualisé avec une analyse affinée de votre profil.
Sommaire de l'article
Charcuterie et charcuterie, savoir faire le tri
Principe de base dont vous avez à présent l’habitude si vous avez déjà consulté une ou plusieurs fois un(e) nutritionniste du sport ou une diététicienne / un diététicien ou nutritionniste tout court, la « catégorie englobante » comme ici qui ne veut pas dire grand-chose en tant que tel et dans laquelle il est nécessaire de faire le tri. Beaucoup de charcuteries sont riches en graisse et en sel comme le chorizo, le saucisson sec ou encore le salami par exemple. Est-ce que pour autant il faut mettre toutes les charcuteries dans le même panier et considérer que leur apport en protéines et en lipides gagnera toujours à être ignoré pour lui privilégier une autre source ? Pas forcément.
Il existe beaucoup de charcuteries qui sont peu caloriques comme le blanc de dinde, le blanc de poulet ou même le célèbre jambon blanc ou jambon cuit qui présente un bon apport en protéines pour peu de calories (généralement entre 100 et 120 calories pour 100 grammes). D’autres charcuteries peuvent vous surprendre comme par exemple le potjevleesch – sur lequel voici plus d’informations pour toutes celles et tous ceux à qui cela ne parle pas – mélange de viandes blanches avec sa gelée qui n’est pas très calorique (environ 130 calories pour 100 grammes). Il vous est donc possible de déguster de la charcuterie même si vous êtes une sportive / un sportif assidu(e), voire avec des objectifs élevés.
Pas forcément déconseillée, mais peut-on en abuser pour favoriser une prise de muscle ?
La charcuterie n’est donc pas nécessairement déconseillée mais pourrait-elle à l’inverse, peut-être comme la viande d’ailleurs être intéressante dans une optique de prise de masse musculaire. Oui, elle le pourrait, tout comme la viande, mais toujours de la même manière, à condition de ne pas en abuser. Ici nous allons tordre le cou à une fausse bonne idée, augmenter assez considérablement sa ration de viande dans le but de « faire du muscle ». Ce n’est pas une bonne idée :
- d’une part parce que c’est contre-productif (on estime généralement à maximum 2 grammes par kilo et par jour la consommation de protéines pour un sportif souhaitant développer sa masse musculaire) et que l’organisme va transformer en graisse l’excédent au-delà des 15 à 20% qu’il ne peut stocker,
- d’autre part parce que la consommation excessive de viande n’est pas bonne pour la santé : pour les reins, pour les os, pour la tension, etc.
Intégrer la charcuterie dans un régime global équilibré
Comme vous l’avez d’ores et déjà probablement lu à de multiples reprises, un bon régime est souvent un régime équilibré en fonction de vos besoins. Il n’y a pas forcément une formule magique pour tout le monde mais il existe peut-être en revanche une formule magique propre à chacun en fonction de ses envies et de ses objectifs.
Ainsi par exemple, pour reprendre notre exemple de tout à l’heure, vous pouvez tout à fait envisager de manger un potjevleesch ou potchevlech, à l’occasion si vous appréciez cette charcuterie traditionnelle flamande, mais il ne faudra pas en manger à tous les repas, d’autant plus si, comme le veut la tradition, vous l’accompagnez de frites. Cela étant dit, ce ne sera pas pour autant proscrit du moment que vous adaptez vos autres repas en conséquence et que le tout soit bien équilibré.
Quelle que soit votre situation, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un nutritionniste du sport près de chez vous pour voir avec elle / lui comment avoir une alimentation adaptée à votre profil de mangeuse / mangeur et de sportive / sportif.
C.S